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vendredi 23 mai 2014

Alimentation prânique, un chemin d’exception

Alimentation prânique, un chemin d’exception

Si on s’intéresse à l’alimentation vivante, inévitablement à un moment ou l’autre de notre démarche, on sera interpellé par l’alimentation pranique. Dans cette perspective toute particulière de la nutrition devenue explicitement spirituelle, l’expression bien connue « vivre pour manger ou manger pour vivre » pourra s’adjoindre une troisième alternative : manger en toute conscience pour Être.
Qu’est-ce que l’alimentation pranique ?
Prana
Selon les Upanishads – écritures anciennes de l’Inde –, le Prâna (terme sanskrit) est une énergie vitale universelle qui imprègne tout et que les êtres vivants absorbent par l’air qu’ils respirent. Voilà, tout serait donc déjà dit : l’alimentation pranique, c’est se nourrir de Prâna !Prana

prana
L’alimentation pranique,
ce n’est donc pas ne pas manger,
c’est bien plutôt manger du Prâna,
beaucoup de Prâna, en toute conscience.
L’inconscience humaine
Prana
Selon Reine Claire Lussier, pionnière de l’alimentation vivante au Québec (et ailleurs, car dans ce domaine les pionniers sont rares), la mécanique biologique maintient l’être humain dans un état d’inconscience. C’est-à-dire que n’étant pas « maître de sa matière » (l’expression est de R-C), l’humain peut s’accommoder de vivre en mode réflexe sa vie durant. On sait que notre organisme opère principalement par automatismes, les systèmes nerveux sympathique et parasympathique étant responsables des fonctions essentielles du corps : digestion, pulsations cardiaques, respiration, etc. Pour les adhérents à l’Âge du Verseau, l’humain est un être de lumière expérimentant la vie terrestre dans un corps de chair. À cette enseigne, son objectif est de maîtriser SA propre matière. C’est-à-dire spiritualiser son enveloppe physique à l’instar, peut-on dire, du créateur virtuose qui transmute littéralement la substance de son environnement : matériaux, sons, saveur, vibrations visuelles… en chef-d’œuvre!
Transformer son code biologique
Prana
pranaPour vivre de Prâna, il faut d’abord réussir à transformer son code biologique (les fonctions digestives à tout le moins) en code pranique (la capacité d’extraire sa vitalité, dans le sens littéral du terme, de l’air ambiant). Ce n’est quand même pas de la tarte ! Là aussi, il faut être… virtuose. Maintenant, vivre de Prâna n’équivaut pas, selon Reine Claire, à arrêter de manger. C’est une conséquence possible. Hum, cette distinction a son importance, car la valeur de la démarche est transposée sur la conscience à acquérir vis-à-vis la nourriture, qu’elle soit dense avec les aliments physiques ou éthérée avec le Prâna, plutôt que sur le fait de ne plus manger. Le but recherché à travers l’alimentation pranique est donc de mettre de la conscience dans SA matière. Le chef-d’œuvre à réaliser, c’est soi-même ! À l’instar de certains yogis qui possèdent la maîtrise de leur respiration et peuvent conséquemment réaliser des prodiges : longévité inhabituelle, insensibilité à la douleur, don d’ubiquité, etc. les adeptes de l’alimentation pranique réalisent ce qui nous semble aussi un phénomène improbable : ne plus manger.
Est-ce vrai ?
Prana
Les adeptes de l’alimentation pranique sont désignés par les termes respirien, inédien ou pranien. S’ils ne sont pas légion, leur existence, même rarissime, s’impose à notre intérêt tel un formidable manifeste quant aux capacités de l’être humain.
Prana
pranaL’histoire officielle, mais surtout officieuse, nous signale au-delà d’une vingtaine de cas hypothétiques. Parmi les plus référencés dans notre culture judéo-chrétienne, signalons la Française Marthe Robin qui a vécu sans nourriture pendant 50 ans et mourut en 1981 à 78 ans et Thérèse Neuman, cette allemande qui pendant près de 40 ans se nourrit exclusivement d’hosties humectées d’eau jusqu’à son décès à 69 ans. Actuellement, un ascète Hindou du nom de Prahladbhai Maganlal Jani anime le débat : il s’alimenterait de Prâna depuis 69 ans. Il aurait aujourd’hui 81 ans. En 2003, ce dernier a accepté de participer à une étude scientifique menée à l’hôpital Sterling d’Ahmedabad (état du Gujarat, Inde), sous surveillance vidéo constante. Plus récemment, en avril 2010, le même ascète s’est soumis à une autre étude, et ce encore pendant une dizaine de jours sans manger ni boire. Si la science n’a pas voulu valider l’expérience, faute d’un protocole considéré inattaquable, ce type de démonstration « alimente » assurément l’énigme des respiriens.
Prana
pranaPlus près de nous, d’autres personnes, apparemment saines de corps et d’esprit, jeunes et moins jeunes, confient leur cheminement d’exception sur Internet. Pour l’instant, il faut les croire sur parole. À cet égard, signalons l’athlète américain Jericho Sunfire, la française Isabelle Hercelin, le shaman Henri Monfort, Ellen Greve alias Jasmuheen, la plus connue et assurément la plus décriée des respiriens, et enfin la québécoise Reine-Claire Lussier par qui nous avons été sensibilisée à ce type d’alimentation. Marie-France Bernard responsable à « Conférences Québec » présente ainsi ses récentes allocutions :

Se nourrir de Prana, Mythe ou Réalité ?
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« Tout être humain qui s’éveille à sa potentialité peut devenir autonome et s’affranchir des lois terrestres. C’est là le destin de l’humain : maîtriser totalement sa matière. Le corps humain est conçu pour vivre uniquement de l’énergie divine. » (Les Guides)
Reine-Claire a transformé sa mécanique biologique en mécanique pranique. En toute simplicité et transparence, elle nous livre son expérience de cette troublante mais fascinante déprogrammation cellulaire. En nous décrivant ses peurs, ses résistances, ses recommencements, sa constance à poursuivre son objectif de maîtriser sa matière humaine, elle nous apprivoise et nous invite sur un chemin nouveau : celui de dépasser sans cesse ses limites et de s’harmoniser avec l’appel de son âme.
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Voir aussi le courageux livre de Reine-Claire et de son conjoint Gaal : Transparence II paru aux Éditions Ariane. Un journal de bord intime sur leurs aventures, si je peux me permettre, avec le Prâna.
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Dans cet article-ci, je m’inspire d’ailleurs largement de l’expérience de Reine-Claire.
Alimentation pranique, mode d’emploi
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L’être humain s’alimente d’eau, de nourriture végétale et, selon le cas, de chair animale. Il se nourrit aussi de façon réflexe par tous les pores de sa peau grâce aux rayons du soleil et à l’air. Ce dernier élément également inhalé par ses poumons, une bonne dizaine de fois par minute. Ainsi, c’est d’abord l’air qui « nourrit » le corps de façon essentielle. Toutefois, pour la plupart des gens, manger renverra naturellement aux trois repas quotidiens. Alors, l’idée demeurera toujours : On mange sinon on ne mange pas. Ce n’est toutefois pas si simple.
Prana
Sur la base de certaines expériences partagées (on est quand même en pleine « terra incognita »), on apprend que le processus de transformation du code biologique vers le code pranique se déroule, habituellement, par étapes. Nous ne parlons pas ici de jeûner, car c’est une autre histoire. Nous en parlerons plus loin. Je laisse la parole à YV, l’auteur d’un site dédiéwww.pranique.com
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Au sujet de la purification des corps physique, mental, émotionnel et spirituel par la maîtrise de l’alimentation, il semble qu’il y ait un parcours classique d’étapes, mais néanmoins toujours individualisé et personnel. […]
Carnivore-omnivore, Végétarien
(c’est moi qui ajoute ces étapes préliminaires potentielles)
Prana
végétalisme/frugivorisme – élimination des feuilles, tiges, racines et tubercules amène au fruganisme – diminution drastique des fruits graines et de la majeure partie du cuit amène au fruitarisme/fructivorisme – élimination des fruits-graines comme les noix et les graines de tournesol (alimentation concentrée) amène au paradisianisme ou pulpivorisme ou fruitarisme/fructivorisme sans graines – phénomènes mystiques et/ou besoin de manger encore plus léger amène au liquidarisme – un passage difficile et inconfortable de 3 semaines à un mois en sevrage radical, ou bien progressivement en diminuant les repas jusqu’à ne plus prendre qu’un repas de jus de fruit par semaine sans perdre trop de poids amène à l’aquavorisme – curiosité et besoin de cohérence pousse à réduire aussi l’eau et amène au respirianisme […]
prana[…] Il est dit qu’il faut environ un an pour consolider chaque étape de ce parcours, au moins jusqu’à l’aquavorisme, pour se sevrer de tout aliment sauf l’eau, soit 5 ans.
Ça peut paraître un peu compliqué, mais on comprend l’idée générale : on ne passe pas du steak au poivre au respirianisme. Reine-Claire, quant à elle, parle de sa démarche avec simplicité. D’omnivore-carnivore gourmande à végétarienne (cette étape initiée au début de la trentaine), elle est passée à l’alimentation vivante inspirée par une guidance intérieure, développant peu à peu son intérêt et ses connaissances de ce régime, pour finalement commencer à intégrer l’alimentation pranique en l’an 2000. Aujourd’hui son corps est ajusté à la mécanique pranique, elle peut ou non manger matériel à sa convenance. Elle confiera « partager » occasionnellement un repas avec son conjoint, au même titre qu’une autre activité comme aller au cinéma. Depuis 10 ans, elle s’est prêtée à beaucoup d’expériences de transmutation cellulaire et après quelques mois à se nourrir presque exclusivement de Prâna, elle a adopté de façon définitive le morceau de pain quotidien qu’elle ajoute à ses repas de Prâna, avec beaucoup d’eau.
L’importance du Prâna
Prana
Tout est constitué de Prâna : vous, moi, la planète et tout ce qu’elle contient. Alors, la pomme ou la pizza, ou encore la boîte qui la recouvre, c’est seulement une question de quantité de Prâna. Quand on parle d’assimilation, autrement dit de transmutation alimentaire, il faut se rappeler que les aliments cuits fournissent peu de Prâna. Ils sont dévitalisés. Certains diront plus carrément, ils sont morts, car il ne reste aucun enzyme suite à leur cuisson au-delà de 104°F. Quant à manger du carton… Enzymes = Prâna ? Un peu, oui. L’alimentation vivante ayant conservé ses enzymes contient de ce fait plus de Prâna. C’est le Prâna qui véritablement nourrit notre organisme, que l’on soit conscient ou non de son action subtile.
Prana
L’alimentation pranique engage la conscience de l’action du Prâna et son utilisation optimale dans notre organisme.
Prana
pranaLorsqu’on mange des aliments matériels, du plus dense au plus éthéré (viande, aliments cuits, aliments crus, liquides, eau), notre système digestif doit travailler en proportion afin d’en extraire le Prâna. Plus l’aliment est dévitalisé, plus le corps travaille laborieusement et plus la quantité est au rendez-vous dans notre assiette. On mange trop ? Oui, car on mange vide. Le corps a faim, non pas de quantité, mais de qualité… Il a besoin de Prâna ! Il est reconnu que les adeptes de l’alimentation vivante ont moins besoin de manger que ceux qui mangent cuit. Bon, je viens de prêcher pour ma paroisse.
Nourrir les trois corps
Prana
Manger pranique touche directement les trois corps suivants : physique, émotionnel et mental. Curieusement, on s’attendrait à ce que ce soit le corps physique qui se rebelle. Eh bien non, Reine Claire souligne que ce sont nos émotions et notre mental qui font le plus sérieusement obstruction à cette démarche. Le corps, au contraire, serait ravi de notre décision, quand elle est vraiment prise.
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En supposant qu’on désire s’initier à l’alimentation pranique, comment doit-on s’y prendre, en gros ?
Prana
Je précise bien EN GROS, car ce n’est surtout pas un mode d’emploi à l’aveugle… D’abord, lâcher prise à la performance. On n’y arrive pas avec son ego. Maintenir son régime alimentaire habituel. Si on aime la viande, on mangera de la viande. Si on est végétalien convaincu, on poursuivra sur cet élan. Même chose si on est un adepte de l’alimentation vivante. On part d’où l’on est ; le Prâna fait le reste. C’est-à-dire ? La première et la plus importante chose à faire, en fait la seule, c’est d’intégrer la conscience que c’est le Prâna et seulement le Prâna contenu dans l’aliment ingéré qui nourrit. On intériorisera cette idée de « manger » du Prâna avant le repas. On peut bien sûr faire l’« exercice » plus souvent, tout le temps. C’est encore mieux, car plus on « assimilera » le concept, plus on expérimentera véritablement ses effets dans notre corps, lequel va commencer à nous parler… En clair, il va peu à peu nous donner le goût du Prâna et donc, si on parle de nourriture matérielle, d’une alimentation de plus en plus vivante. Parallèlement, et conséquemment, on aura moins d’élan, et finalement plus d’élan du tout, pour la nourriture cuite. Éventuellement, constatant que notre corps se nourrit parfaitement de Prâna (attention, il y a des paramètres précis pour le vérifier), on décidera de ne plus manger de nourriture matérielle, car devenue superflue. La démarche, dans sa totalité, peut prendre un temps variable. On parle habituellement d’années. Mais comme le but, vous vous rappelez, n’est pas d’arrêter de manger, mais de mettre de la conscience dans notre matière, on suivra donc son bonhomme de chemin sans se soucier de la destination.
Prana
Dans le cadre de ses conférences, Reine-Claire propose quelques fois à la curiosité de son auditoire quelques trucs pour « déjouer la révolte de la matière » pendant la « difficile » période du sevrage. Là, c’est presque rigolo de voir comment le corps fonctionne à l’automatique. Mais bon, ce n’est pas le propos de cet article d’aller dans le détail du pratico-pratique. Je soulignerai cependant l’importance de l’eau à cette étape. Plusieurs litres (5-6) seraient requis en période de sevrage. L’eau est un remarquable véhicule (homéopathie) de l’information. Selon Reine-Claire, pas besoin d’appareils sophistiqués pour hausser ses fréquences. Il suffit de mettre notre eau de boisson (verre ou pichet) à hauteur du cœur et de formuler en conscience notre intention. On peut faire de même avec la nourriture, et ce en toute discrétion en mettant nos mains de chaque côté de notre assiette ou en inclinant le torse (ici c’est le chakra du cœur qui est sollicité) vers celle-ci.
Prana
Enfin, ceux qui sont sérieusement intéressés par la démarche de l’alimentation pranique seront bien avisés de se faire accompagner adéquatement sur ce chemin d’exception, potentiellement dangereux s’il est vécu dans l’ignorance de tous ses aboutissants.
Se nourrir de Prâna, ce n’est pas jeûner
Prana
Venons-en au jeûne. On peut survivre, selon les conditions, une semaine (certains même pas 3 jours) sans boire et un mois sans manger, plus longtemps pour les constitutions solides. Alors, comment fait-on pour vivre sans manger des années durant ? Voilà ce que j’en comprends : Quand on jeûne, on envoie aux cellules du corps le message suivant : « Prends ton mal en patience cocotte, on va re-manger bientôt » ou alors « C’est bien dommage, mais si on ne mange pas bientôt, on va mourir mon coco ! ».
L’un comme dans l’autre, le corps est en attente ou en panique et « gruge » dans la matière biologique. Les résultats peuvent être favorables si on sait contrôler l’expérience ou (c’est bien ça) mortels si ça dure trop longtemps. Par contre, quand on a vraiment transmuté son code biologique en code pranique, le corps a définitivement « compris » qu’il peut non seulement survivre, mais vivre de Prâna. Il a également admis que le Prâna vital peut être ingéré à partir de l’air ambiant. On est alors devenu un mutant, une mutante. Cool. On dirait de la science fiction.
Témoignage d’Henri Monfort qui vit depuis 5 ans sans absorber aucune nourriture solide. Loin d’être un défi, cette expérience relève d’une croissance de l’harmonie entre sa physiologie et l’énergie omniprésente dans l’univers, le prana, au point de pouvoir en être nourri et en parfaite santé.
Prana
Mais pourquoi arrêter de manger ? C’est si bon maman !
À partir du moment où j’accepte que je puisse effectivement modifier ma mécanique biologique et vivre de Prâna, je calme mon corps mental. Quand j’ai enfin vérifié dans ma chair que je peux vivre de Prâna, j’ai définitivement rassuré le corps mental. La mécanique pranique est installée. Mon corps physique, lui, sait dès le départ qu’il peut réaliser ce prodige. Par contre, personne ne peut m’enlever les mémoires agréables que j’associe au fait de manger. Eh oui, manger est un plaisir (surtout dans notre société) même s’il s’évalue inégalement sur l’échelle du bien-être selon les individus et le moment. Le corps émotif résiste à ce qu’il considère comme une abomination : ne plus manger.
Prana
Vivre de Prâna est donc une démarche extraordinaire qui ne rencontrera, éventuellement, la complicité des trois corps que très progressivement. Alors pourquoi se donnerait-on le défi inconcevable, pour la plupart, de ne plus manger ? Pour devenir le maître de sa matière, lancerait assurément une Reine-Claire triomphante ; pour goûter la légèreté intrinsèque d’un corps libéré des contingences de la digestion (un immense travail au quotidien), pour l’éclatant regain d’énergie qui s’en suit, pour la diminution de nos besoins en sommeil (un p’tit 4 heures de sommeil, super), pour l’expansion de nos facultés intellectuelles et parapsychiques et, plus pragmatiquement, pour épargner tout le temps et l’argent qui sont liés au fait de manger, au niveau individuel et, imaginez la merveille, au niveau planétaire…
Mettre du Prâna dans mon assiette et dans ma vie
Prana
En conclusion, si vous êtes comme moi, ben tiens, nous sommes les plus nombreux à cette étape, vous serez plutôt interpellés par le projet de mettre davantage de Prâna dans votre assiette, c’est-à-dire tout en continuant de manger. En premier lieu, en ce qui me concerne, à travers les bienfaits reconnus de l’alimentation vivante et aussi l’incorporation consciente du Prâna. Mon programme est simple. C’est d’ailleurs une des convictions que partage volontiers Reine Claire Lussier : plus c’est simple, plus c’est efficace ! Alors quoi ? Manger vivant en conscientisant l’importance du Prâna dans ma nourriture. Parallèlement, respirer le Prâna dans l’air ambiant, le plus souvent et particulièrement quand je suis en nature, en méditation, au lever et au coucher. Boire plus d’eau, une eau programmée par mes soins à ma fréquence lumineuse, celle de mon âme. Et puis laisser vivre tout ça dans mon corps, dans la Joie.
Prana
Voilà, j’espère que cette incursion sommaire dans le monde de l’alimentation pranique vous aura inspiré le meilleur pour votre cheminement personnel. Toutefois si jamais vous êtes de ceux qui sont interpellés plus radicalement par la démarche, n’hésitez pas à contacter des personnes ressources compétentes.
(MISE EN GARDE : Cet article n’est pas une invitation à pratiquer l’alimentation pranique tous azimuts. Par contre, les personnes intéressées y trouveront des références pertinentes pour approfondir le sujet et contacter des ressources avisées.)

Bon Prâna !
Prana
Sylvie Alice Royer
Thérapeute en soins esséniens, Coach en alimentation vivante 
courriel : yorre@ccapcable.com
www.vertparnature.blogspot.com

Le Miam-Ô-Fruits de France Guillain

Aujourd'hui je vais vous présenter le petit-déjeuner que je déguste chaque matin depuis maintenant 2 ans :
le Miam-Ô-Fruits




Selon sa créatrice, France Guillain, c'est un véritable régénérateur cellulaire : il réjouit les papilles, il rassasie pour des heures, il contribue à une belle silhouette et une jolie peau (j'ai même envie de dire vous donnera un teint de pêche^^), il chasse les boutons et surtout, redonne de l'énergie ! Je ne peux que confirmer. Tous les délicieux ingrédients qui le contiennent ont un rôle bien particulier, et ne sont pas choisis au hasard : leurs qualités nutritives sont indéniables, et c'est bon !
Cette recette est un dérivé de la célèbre crème Budwig du Dr Kousmine, l'auteur ne le cache pas, mais elle a éliminé les laitages et fait quelques arrangements...
Entre le Miam et moi, la première fois, c'était pas gagné : Quoi ? Il n'y a aucun féculent dans ce petit-déjeuner ? Mais je vais tomber en hypoglycémie dans une heure ! Et bien absolument pas, bien au contraire : il vous assure une énergie débordante sans lourdeur jusqu'au déjeuner, grâce à l'association des ingrédients qui le composent, et à condition de bien le mâcher.
Attention : il est très important de respecter parfaitement chaque étape et les quantités de la recette, vous verrez pourquoi ci-dessous.
Ingrédients :
  • Une demi banane de taille moyenne (ni plus, ni moins, que vous soyez d'une corpulence d'un bûcheron ou que vous ne pesiez que 45kg tout mouillé !). C'est un antidépresseur naturel, elle est riche en potassium, et une fois broyée c'est un très bon réparateur de la flore intestinale.
  • Deux cuillères à soupe d'huile de Colza bio de bonne qualité (à conserver au frigo) : pas de panique, votre Miam n'aura pas le goût d'huile ! On peut choisir une autre huile mais celle-ci est le meilleur rapport qualité-prix et est bien équilibrée en Oméga 3 et 6. On ne se contente pas d'une seule CS de peur de grossir !! Emulsionnée dans la banane et bien mastiquée, le cerveau gèrera tout à fait ce dont il aura besoin et s'organisera pour éjecter le surplus.
  • Deux cuillères à soupe d'un mélange de graines de lin et de sésame broyées : le lin pour les neurones, le sésame pour le calcium. Astuce : préparer pour la semaine ce mélange à conserver aussi au frigo pour ne pas qu'elles s'oxydent, mais au-delà, elles ne sont plus bonnes. Personnellement, je dois peser environ 40g de chacunes des graines pour la semaine. Utilisez pour cela un moulin électrique, ou si vous avez la chance comme moi de posséder un Thermomix, quelques secondes vitesse turbo et zou ! ^^
  • Un demi citron (pitié, pas de jus de citron tout prêt acheté au magasin, il ne contiendra aucune des bonnes vitamines qu'un vrai jus de citron pressé vous-même le matin)
  • Au moins 3 fruits différents au choix parmi presque tous les fruits possibles : pomme, pêche, poire, kiwi, mangue, papaye, fraise, cerises, abricot, ananas, raisin, myrtille, kaki... On exclut les avocats, les agrumes ou les fruits séchés. Diversifier ainsi les fruits permet à de nombreux anti-oxydants de faire leur travail.
  • Environ une cuillère à soupe de 3 graines oléagineuses différentes : graines de courges, noix, noisettes, noix de macadamia, amandes... Elles apporteront une grande variété d'omégas.
La recette :
  1. Dans une assiette creuse, écraser la demi banane en la pilonnant : elle doit devenir liquide et s'oxyder un peu, ce qui la rend plus digeste (elle passe de l'état d'amidon à celui de protéines végétales).
  2. Verser les 2 CS rases d'huile et émulsionner parfaitement avec la banane (ainsi, elle passera mieux la barrière intestinale). L'huile doit "disparaitre".
  3. Presser le demi citron et mélanger à la préparation. Vous ne ressentirez pas l'acidité du citron. Ce jus contenant de la vitamine C va permettre de "nettoyer" l'huile qui en arrivant dans l'estomac va ramasser tous les radicaux libres présents et deviendrait elle-même oxydante. Donc, grâce au citron, l'huile redevient vierge et peut nourrir les membranes cellulaires correctement.
  4. Prélever 2 CS de votre mélange de graines broyées, incorporer et mélanger. Vous avez maintenant une base savoureuse.
  5. Sur cette base, découper vos fruits en petits morceaux, et s'ils sont bios (ce que je vous conseille fortement), n'hésitez pas à garder la peau qui contient un maximum de vitamines.
  6. Enfin, parsemez des autres graines oléagineuses, elle apporteront du croquant à la préparation. En effet, certains préfèrent mixer ces dernières graines, mais je trouve dommage de se passer des différentes textures dans l'assiette.
  7. Pour conclure, savourez en mâchant soigneusement chaque bouchée. Votre cerveau aura le temps d'assimiler tout ce qui arrive dans notre corps et vous devriez tenir sans faim pendant plusieurs heures.
Bon, je ne vous cache pas que ce petit-déjeuner fait parfois l'objet d'objections, dont les plus courantes sont :
C'est trop long à préparer ! Oui, c'est long à préparer. Mais déjà, on prend vite le pli ; on s'organise, on rassemble dans le frigo les ingrédients nécessaires, histoire de tout prendre en une fois. Personnellement, je me suis acheté une caissette en plastique de chez notre ami suédois dans laquelle je place tous mes ingrédients : j'ouvre le frigo et j'attrape en une fois mon huile (qui une fois ouverte se conserve de préférence au frais), mon bocal de graines broyées, mon Tupperware de fruits parfois entamés... Il m'arrive aussi de le préparer la veille, et de le conserver au frigo dans une boite sous vide.
J'ai faim trop vite ! Une amie m'a dit ça après son premier Miam. Je lui ai dit de le mâcher longuement, et effectivement, aujourd'hui, elle ne peut plus s'en passer !
Tous ces fruit, ça me ballone ! Encore une fois, c'est que le Miam n'a pas été suffisamment mastiqué.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lire La méthode France Guillain, dans lequel tous ces principes sont expliqués en détail.
A bientôt !


Comment développer son magnétisme ?



N'ayez aucun doute sur le fait que vous possédez du magnétisme : ce n'est pas un don du ciel offert à quelques élus mais une aptitude que possède tout un chacun. Ensuite, interviennent bien entendu le ressenti et une certaine forme de "talent", ainsi que l'investissement personnel. De la même façon que tout le monde peut dessiner ou chanter mais que certains ont des aptitudes plus particulières que d'autres.

Voici quelques méthodes pour développer le magnétisme qui vous habite... Elles n'ont pas pour objectif de vous faire devenir magnétiseur, mais de développer votre bien-être et la qualité de vos ressentis.


Reliez-vous à la nature
Si vous habitez près d'une forêt ou avez l'occasion de vous y rendre, profitez des éléments naturels auxquels vous avez accès. Les arbres sont remplis d'énergie, une énergie riche, apaisante et tonifiante à la fois. Posez vos mains contre un tronc, fermez les yeux et gardez le dos droit. Mettez-vous en état méditatif et ressentez le fluide circulant entre l'arbre et vous-même. Si vous ne ressentez rien ou peu de choses dans les premiers temps, ne vous découragez pas. Certains arbres ne communiquent que très peu leurs énergies, d'autres beaucoup plus. Vous apprendrez vite à les distinguer. A priori, préférez les arbres âgés aux arbres jeunes.

Lorsque vos ressentis se seront développés, récupérez deux feuilles tombées, encore vertes. Amenez-les chez vous et magnétisez-en une, quelques minutes par jour. Voyez quelle est la différence entre celle-ci et et celle que vous n'avez pas magnétisé. Souvent, la feuille magnétisée reste verte plus longtemps, et a tardé à sécher. Si jamais il n'y a pas de résultat visible, n'en prenez pas ombrage. Tout magnétisme ne fonctionne pas nécessairement directement sur la nature.


Ressentez sans toucher
Vous pouvez commencer avec votre propre corps. Placez une main à 50 cm de votre ventre, et approchez là lentement.Vous ressentirez une couche d'énergie, une force invisible s'opposant à la votre, exactement comme deux aimants. Cette énergie est plus subtile lorsque votre main est éloignée, et plus forte lorsque vous la rapprochez. Au plus près du corps, le champ magnétique peut soit renvoyer une force d'opposition, soit une force d'attirance. Vous pouvez également faire le même exercice entre vos deux mains... pour débuter c'est même conseillé, car le champ magnétique s'y ressent d'autant plus facilement.


Apprenez à faire le vide
Pratiquer la méditation est essentielle pour apprendre le magnétisme. Lorsque vous êtes en "canal", faisant venir à vous cette énergie extérieure, vos pensées sont des parasites. Plus vous en avez, moins le fluide passe facilement. Les techniques méditatives sont nombreuses, cependant son principe est très simple. Fermez les yeux, mains posées sur les genoux, paumes vers le ciel. Respiration lente et calme, dos droit. Efforcez-vous de vider votre esprit en vous concentrant sur votre respiration et sur l'instant présent. Si une pensée parasite surgit, ne la chassez pas, laissez-là passer sans vous en occuper. Presque sans vous en rendre compte, vous aurez commencé à méditer...


Protégez-vous !
Rassurez-vous, il est inutile d'entreprendre un rituel ésotérique ou de faire de la magie. En magnétisme tout comme en méditation, se protéger signifie ne pas conserver toutes les énergies que vous recevrez. Certaines sont négatives, surtout si vous faîtes du magnétisme sur autrui. Une petite méditation solitaire est préalable à toute séance de magnétisme que vous donneriez. Respirez lentement, faîtes le vide, puis imaginez vous une aura protectrice autour de votre corps. En général, s'imaginer une sphère de lumière fonctionne bien, ou un cylindre. Ne l'imaginez pas vous enserrant le corps, au contraire vous devez y être à l'aise et pouvoir y ouvrir les bras. Ceci vous permettra de vous prémunir d'ondes qui pourraient vous être désagréables. Au passage, cette protection peut vous servir à tout moment. N'êtes-vous jamais rentré chez vous exténué, après pourtant rien d'autre qu'un simple petit voyage en métro ou en bus ? Cela peut arriver si vous êtes trop réceptif aux ondes d'autrui : apprenez donc à vous fermer aux ondes négatives... pour pouvoir être d'autant plus ouvert aux ondes positives !


Devenez un espace d'accueil pour les énergies
Une fois habitué à ressentir les ondes et énergies, multipliez les expériences. Sentez et ressentez les différentes énergies circulant dans votre quotidien. L'énergie d'autrui, l'énergie d'une pièce, l'énergie d'un moment... La force magnétique peut être un sens à développer, tel un nouveau né découvrant la vue, les sons, les odeurs, les goûts et le toucher. Bien sûr, n'en faîtes pas une obssession et surtout n'en tirez pas de conclusion hâtive : le magnétisme ne fera pas de vous un médium, il améliorera simplement vos ressentis.


Entraînez-vous
Il va de soi que votre entourage ne doit pas servir de cobaille. Vous pouvez magnétiser autrui, à condition que la personne y soit ouverte et que cette pratique lui ait été expliqué. Je conseille toujours de commencer par le magnétisme de relaxation : ne cherchez pas à guérir l'autre à tout prix. Il est cependant possible de magnétiser (sur vous ou sur quelqu'un d'autre) en plaçant ses mains sur une région douloureuse du corps, ou liée à un souci de santé. Cette technique n'est nullement dangeureuse, sauf si vous l'interprétez mal et vous prenez pour un guérisseur miracle. En aucun cas vous ne devrez interrompre votre traitement médical (ou conseiller à quiconque de le faire), car le magnétisme peut simplement accompagner la guérison : il ne remplace pas les traitements divers et variés déjà existants.


Méthode précise ou intuitive ?
A chacun de se faire son opinion sur ce point. Personnellement, je préconise la méthode intuitive. Pour exemple, si vous magnétisez de façon "classique" (en plaçant vos mains sur le crâne de quelqu'un) je ne pense pas qu'il faille se dire "je place mes mains à tel endroit, puis ensuite à tel autre, et après..." car les énergies ne circulent pas à votre bon vouloir ! Au contraire ce sont elles qui vous guident. Vous pouvez donc rester quinze minutes à un même endroit, ou bien simplement quelques instants. Cependant, votre mental peut parfois avoir tendance à vous "endormir" (au sens figuré) et à faire barrage aux énergies qui veulent vous guider. Sachez donc rester alerte et attentif à tout ce qui circule.

En conclusion, sachez qu'on me contacte souvent pour me demander s'il existe des cours pour apprendre à magnétiser (voir pour apprendre à devenir magnétiseur) ou si j'en donne moi-même. Je n'en donne pas et ce n'est pas par mauvaise volonté : le magnétisme étant pour moi une approche personnelle, je n'aurais rien de plus à vous enseigner que ce que j'écris sur ce blog. Existe-t-il des cours de magnétisme ? Pas à ma connaissance, ce qui ne signifie pas qu'il n'en existe pas. Si vous avez vent d'un cours, d'un stage pour développer son magnétisme et que vous êtes tenté, je ne saurais trop vous conseiller d'être prudent. Voyez bien quelles sont les références de la personne ou des personnes vous proposant cela, leur parcours, leur expérience. N'oubliez pas que le monde du bien-être est une cible pour de nombreux charlatans et experts auto-proclamés.
  

dimanche 26 janvier 2014

Pr Henri Joyeux - Santé et alimentation


Conférence du Pr Henri Joyeux à Nantes, en mai 2011, sur le thème de la santé par l'alimentation. Partie 1/5.
A l'invitation de : Famille de France - Vive la famille

Le Pr Henri Joyeux est :
- Professeur de Cancérologie et Chirurgie digestive à la Faculté de Médecine de Montpellier.
- Chirurgien des Hôpitaux et de l'Institut du Cancer de Montpellier : Centre Val d'Aurelle.
Il a reçu le prix International de Cancérologie Antoine Lacassagne pour ses travaux sur la Nutrition.
Il est Président de "Familles de France"
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